Pourquoi composter en 2023?

Composter, c’est une façon ultra simple de redonner à l’environnement, pour enrichir les sols qui nous nourrissent. C’est l’action écofriendly de disposer de ses matières compostables, pour en maximiser leur durée de vie. C’est, pour certains, une nouvelle habitude à prendre, un restant de table à la fois, qui profitera à la région tout entière. Parce que ça ne prend pas la tête à Papineau pour savoir que composter en 2023, ça coule de sens. De gros bon sens.

Faire son bout de chemin le bac brun en main 

Composter en Mauricie, c’est participer à la sauvegarde et à l’amélioration de l’environnement qui nous entoure littéralement. Mais si l’on s’attarde au pourquoi du comment, c’est important de comprendre que le compostage s’inscrit dans les efforts qu’on doit tous faire au Québec. Le compostage n’est donc pas un choix, mais bien une nouvelle réalité qui fera son chemin jusqu’à votre porte, où que vous soyez. De quoi s’exciter le poil des jambes !

Composter, c’est détourner près de 50 % du contenu de votre poubelle, pour ainsi donner une deuxième vie à vos matières compostables. Avec l’arrivée du bac brun dans notre quotidien, le service de collecte détournera annuellement jusqu’à 45 000 tonnes de matières organiques du site d’enfouissement technique de Saint-Étienne-des-Grès, avant d’être traitées et transformées en compost. En plus de rouler moins souvent la poubelle traditionnelle en bordure de rue, vous participerez à la récupération et à la valorisation de la matière organique qui, elle, en fera profiter à nos sols. Un compromis qui saura plaire aux fous, comme aux fins !

Composter, c’est comme donner une tape dans le dos à notre planète, un genre de p’tit encouragement qui fait du bien à tout le monde. C’est facile et ça ne demande pas grand-chose. Simple comme bonjour, comme dirait l’autre. Ça aide également à réduire considérablement la pollution, parce qu’en diminuant l’enfouissement de masse, on limite la production incontrôlée d’un gaz dévastateur : le méthane. 28 fois¹ plus néfaste que le dioxyde de carbone (CO₂), le méthane est l’un des infâmes gaz à effet de serre, les GES pour les intimes — avec qui on préférerait ne pas être très intime. Comme les déchets représentent près de 53 % des émissions de méthane², les trier fera une énorme différence à petite, mais également à grande échelle. Petit train va loin, mais grâce à vous, gros bac brun va encore plus loin.

Composter, c’est lutter contre les changements climatiques, une pelure de banane à la fois. Et contrairement à la croyance populaire, composter ne pue pas plus qu’une poubelle ordinaire, à condition bien sûr de sortir son bac régulièrement.

Avoir le compost plus grand que la panse 

Composter, ça nous ouvre les yeux sur différentes réalités qui affectent notre vie de tous les jours. Par exemple, ça permet de s’arrêter pour constater la quantité d’aliments que nous consommons, mais aussi ceux que nous gaspillons et qui, malheureusement, finissent à la poubelle.

 

Devrions-nous acheter moins de nourriture, voyant semaine après semaine les pertes que nous produisons? Ça se peut que, pour vous, cette question mérite un temps de réflexion. D’un autre côté, une fois la poubelle classique vidée de nos déchets alimentaires, vous serez surpris de la quantité de résidus non valorisables qu’il y reste. Alors, pensons encore plus loin, serait-ce possible de modifier nos habitudes de consommation et de fréquenter des établissements qui privilégient le remplissage en vrac?